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Born to be wild

Solo show at Dominique Fiat Galerie May 25 - June 17

Born to be wild

Née en 1991 en Ukraine et arrivée en France en 2015,
Taisiia Cherkasova laisse alors derrière elle une famille,
des amis, et un pays en paix.
Elle s’installe ensuite à Paris, où, en 2022 elle intège la
résidence de POUSH à Aubervilliers. Elle développe une
pratique pluridisciplinaire mêlant peinture à l’huile, encre
acrylique, bois, cire, céramique, cuir, textiles, vêtements
personnels.
Rattrapée affectivement par la guerre subi par son pays

natal, elle a voulu avec Born to be wild nous faire parta-
ger l’Ukraine qu’elle a gardée en souvenir et son pays en

plein chamboulement malgré lui.Comme une invitation à prendre avec elle le chemin du

retour, l’artiste renoue avec ses origines et garde l’inté-
grité de son appartenance à son pays en feu. L’image qui

l’ancre dans le passé devient un remède contre la souf-
france. La vie qui se fige dans le tissu de ses affaires per-
sonnelles et dans les images de son quotidien prend une

nouvelle existence dans ses peintures.
Entre sentiers brumeux, scènes du quotidien, portraits
et histoires familiales, Taisiia Cherkasova nous livre des
souvenirs intimes qui tendent à devenir universels.
Comme pour éveiller les consciences sur l’horreur, ses

œuvres témoignent également de sa volonté de trans-
cender pour guérir de l’épreuve de l’éloignement et ainsi

perpétrer la mémoire de ses racines. ... Il arrive qu’un mauvais rêve nous transporte dans un pays où tout nous opprime, nous retient et nous étouffe, parce que cela remonte à
l’époque de la jeunesse et donc est trop vieux pour nous, dépassé, anachronique : un tel songe sur un tel pays est le pire des tourments. Rien de
plus affreux que de revenir à ce dont on est sorti, à ces choses anciennes, juvéniviles, depuis longtemps rejetées ou résolues... comme par exemple,
le problème de l’innocence. Heureux (...) ceux qui ne vivent que dans les problèmes d’aujourd’hui, normaux, adultes, et abandonnent aux vieilles

tantes les problèmes du passé !

Witold Gombrowicz, Ferdydurke, extrait p.51

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